Quand sont prélevés les prélèvements sociaux sur PEA ?

1224

Le Plan d’épargne en action (PEA) est un placement financier proposé par les banques à leurs clients qui souhaitent investir dans les marchés financiers. Le principal avantage de ce placement réside dans sa fiscalité lors des retraits ou de la clôture. Comme tous les autres placements, le PEA connaît aussi des moments où des prélèvements sont effectués sur votre revenu.

Quand est-ce que le PEA subit des prélèvements sociaux ?

La fiscalité relative à un PEA est un mécanisme qui varie en fonction du nombre d’années de détention du plan. Généralement, on distingue le PEA existant depuis moins de 5 ans et le PEA existant depuis plus de 5 ans. La fiscalité des deux catégories de PEA est simple et limpide. Si le client effectue de retrait ou de rachat avant les cinq ans du PEA, les gains générés depuis l’ouverture du plan sont soumis à l’imposition sur le revenu via le flat taxe. Encore appelé prélèvement forfaitaire unique, ce dernier s’élève à 12,8 % du montant total du gain réalisé.

A voir aussi : Les indicateurs clés de l'analyse technique en bourse pour des décisions éclairées

En outre, le PEA sera aussi soumis à un prélèvement social d’un taux de 17,2 %. Dans ce cas, les prélèvements sociaux sont dus quelle que soit la durée de détention du plan. Dans le second cas (après cinq ans), les plus-values réalisées sont exonérées d’impôts sur le revenu en cas de retrait. Toutefois, les prélèvements sociaux restent dus. Mais un rachat partiel ou total peut être effectué sans que le plan ne soit clôturé. Il s’avère important de noter qu’un PEA est obligatoirement clôturé à la suite du décès du souscripteur.

A voir aussi : Quelles actions acheter en 2022 ?

Quelles sont les méthodes existantes pour réduire les prélèvements sociaux ?

D’après la fiscalité des PEA, ils sont nécessairement soumis à des prélèvements sociaux à un taux de 17,2 %. Mais certaines catégories permettent de réduire la facture, le souscripteur doit régler sur ses avoirs. Dans cette logique, il est recommandé de privilégier les placements défiscalisés ou optimiser ses revenus locatifs ou encore opter pour une donation-cession. Si vous préférez la première catégorie, la manière la plus simple est de souscrire à un placement entièrement défiscalisé type A.

Si c’est le second qui vous intéresse, vous devez essayer d’augmenter les loyers issus de vos locations. À cet effet, fait de gros travaux. Ce qui va permettre de réduire votre assiette taxable et d’indirectement réduire les prélèvements à payer. Enfin, la troisième option consiste à donner des valeurs mobilières à un proche avant leur cession à brève échéance par ce dernier pour la valeur au jour de la donation. La donation-cession permet d’éluder le paiement de l’impôt et des prélèvements sociaux.